Comité des Vosges de Basketball 

J’ai 38 ans, je vis à Mirecourt et je suis la secrétaire des services techniques de la Ville d Mirecourt. Je suis pacsée à Yohan, dit Bibiche, grand basketteur à l’EBM. Ensemble, nous avons une petite fille de 6 ans, Jeannette, également graine de basketteuse au club.

Mes premiers pas sur un terrain de basket, je les ai surtout faits en tant que spectatrice de mon frère (Fabinou, encore joueur à l’EBM aussi) alors que je pratiquais la gym (quelle drôle d’idée). Et je me souviens qu’observer mon frère pratiquer et aussi aller voir les matchs de Nationale 3 avec mes parents m’avaient follement donner l’envie d’essayer moi aussi.

J’ai commencé le basket en UNSS au collège en 1997 avec Franck Renard, (prof de sport et aussi joueur phare de la N3 à l’EBM à cette époque) puis j’ai pris ma première licence au club en minimes (1999 je crois). J’ai connu mes premières énormes deculottées (sans savoir que j’en subirais encore 20 ans plus tard haha).
Ensuite, je suis passée directement de minimes à SF, avec un double surclassement, parce qu’il n’y avait pas d’équipes intermédiaires.
En 2004, je n’ai pas repris de licence à l’EBM et j’ai préféré passer 4 années, pendant mes études, à faire de nombreuses heures de basket (entre autres 🤣) au SIUAPS et dans l’équipe de basket universitaire de NANCY 2 . Ce fut de bien belles années.
En 2008, j’ai testé le basket alsacien avec BC Erstein en D1.
Je suis revenue jouer sur Mirecourt en 2009.
Suite à une rupture des croisés, j’ai passé la saison 2012-2013 en tant que coach de mon équipe (parce que, comme toujours, c’est la croix et la bannière pour trouver des gens consentants et bénévoles pour entraîner des filles). Ce fut une année pendant laquelle on aura bien rigolé mais soyons honnêtes, je n'ai eu aucune autorité. Coacher ses copines avec rigueur, c’est impossible haha.
J’ai rechaussé les baskets en septembre 2013 et à partir de cette année, nous avons vécu une ascension fulgurante avec l’arrivée de Stella Duvoid (encore Stenger à cette époque !) dans l’équipe. Nous avons enchaîné les victoires et gravi les échelons. J’ai même pu accéder à la prénationale en 2015 ! (Une petite fierté qui fait beau dans le CV)
Depuis quelques années, c’est un peu plus compliqué, nous avons une équipe en reconstruction, un beau palmarès de défaites, flirtant entre la dernière et l’avant-dernière place de pré-région, mais nous sommes pleines de bonne volonté et d’abnégation ! (Spéciale dédicace à notre dévoué coach François Legrand qui sacrifie une retraite paisible pour ne pas qu’on soit laissées à l’abandon) 
Dans cette équipe, je joue le rôle du vieux pilier (pas que de bar) sur qui on peut toujours compter.

En tant que joueuse, mon avenir craint. Vu que je claudique 6 jours sur 7, je pense que je suis au crépuscule de ma carrière.
Par contre, si retraite un jour il y a, ce ne sera absolument pas synonyme de rupture avec le club ! Mon avenir dans le basket, je le vois à l’EBM, à peut-être coacher ma fille si elle continue à pratiquer, je le vois à faire des tables de marque, à encourager les équipes (surtout celle de mon mari Bibiche s’il survit aussi à sa vieillerie), à faire vivre le club en faisant partie des petites mains, à continuer de faire partie de cette grande famille avec laquelle j’ai passé la plupart de mes weekends.

Concernant le basket féminin, je suis un peu triste que les Vosges ne réussissent pas à avoir et ou faire perdurer plus d’équipes séniores. Les SF sont une espèce en voie de disparition et c’est bien dommage !
D’une façon plus générale, je trouve que les nombreux événements organisés par le Comité et pour lesquels les clubs jouent le jeu sont une formidable vitrine pour développer ce sport si chouette et plein de valeurs.

 Je n’ai pas un meilleur souvenir en particulier mais ce que je retiens surtout ce sont tous les nombreux moments de convivialité dans et en dehors du gymnase avec plein de  super personnes rencontrées à l’EBM au fur et à mesure des saisons .

On est en 2025, et malgré de nombreuses campagnes à ce sujet, on rencontre encore des joueurs (même chez les jeunes), des parents, des coaches ou des simples spectateurs avec des comportements merdiques, à l’opposé du fair-play qui est quand même LA règle d’or du basket-ball . Il faut que ça cesse !