📍Comité des Vosges de Basketball
8, Rue de Nancy
88000 EPINAL
03 29 64 00 87
Nous poursuivons notre série de portraits sur les acteurs du basket vosgien, avec Aurélien BETIS, membre du Comité Directeur du Comité des Vosges depuis 2020.
Aurélien est très investi dans le basket depuis de longues années, que ce soit en tant que joueur, arbitre, dirigeant mais c’est aujourd’hui le coach que nous allons vous présenter.
Alors moi c’est Aurélien BETIS, 28 ans, j’habite à Thaon-les-Vosges, commune dans laquelle je suis conseiller municipal.
Professionnellement je suis Chargé de Développement, depuis août 2023, dans une structure de service à la personne en milieu rural (ADMR). Fonction qui m’amène à conduire des travaux sur le maintien à domicile des personnes âgées et sur la coordination de leur parcours.
J’ai trois frères et sœurs qui jouent ou ont joué au basket, notamment Jade que j’entraîne à Chavelot et Eliott avec qui je partage le terrain.
Alors franchement, les premiers non ! J’avais 5 ans, au Gymnase de la Poste à Thaon-les-Vosges. 25 ans après, il est difficile de me souvenir des moindres détails…
J’ai commencé en Baby-basket, avec ma grande sœur Pauline. Visiblement, le talent lui a permis d’aller plus loin dans le basket que moi (rire). Elle a joué quelques saisons en Ligue Féminine de basket, puis en NF1 et en NF2.
Sinon je garde un bon souvenir de mes premières années. D’ailleurs je n’ai jamais arrêté depuis !
Malgré 23 ans dans le basket, je n’ai connu que quatre clubs : l’ES Thaon basket (2001-2006), le GET Vosges (2006-2011), le BC Chavelot (2011-2021 et 2023-…), l’Effort Basket Mirecourt (2021-2023). J’ai joué plusieurs saisons en RM2 (précédemment Excellence Région) et j’ai connu deux montées à Chavelot. Comme dit le dicton … on croise les doigts pour cette année.
Les différents passages dans les clubs m’ont amené à jouer sur différents postes. Formé plutôt arrière ailier à Golbey, je suis arrivé à Chavelot pour jouer Pivot (à 1,91m, difficile de faire autrement), et depuis je navigue un peu sur tous les postes.
J’ai également été arbitre, et j’ai obtenu mon diplôme d’arbitre région juste avant le COVID-19. Ma nouvelle profession ne m’a pas permis de poursuivre, mais c’était une belle expérience.
J’ai eu la chance de croiser sur des terrains des personnes en or, elles se reconnaîtront, et des personnes de caractère… elles se reconnaîtront également. Ces personnes m’ont permis d’évoluer en tant que joueur et en tant qu’entraîneur.
C’est venu un peu par hasard. La première saison où je suis arrivé à Chavelot, il n’y avait pas d’équipe dans ma catégorie (nous sommes passés à l’époque de la catégorie U18M à U17M).
J’ai donc été contacté pas le responsable de l’école de basket de l’époque pour encadrer des jeunes pendant cette année. Je suis resté.
Et j’ai continué à encadrer des équipes (toujours féminines) tout en passant mes diplômes. J’ai ainsi coacher des U13 filles, des U15 filles en inter-région, des U18F et les Séniores Filles en Région.
Il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs qui se consacrent au basket féminin. Avec Bryan DA SILVA, dont je veux ici saluer le travail du côté des plaines thermales, nous avons fait ce choix. Le basket féminin a de l’avenir dans les Vosges, il serait dommage de laisser partir nos filles dans des départements voisins.
L’idée de changer de club tous les ans ne me ressemble pas. J’arrêterai probablement de jouer à Chavelot, quand le physique dira stop (rire)… peut être bientôt d’ailleurs, oui quand l’envie ne sera plus là. Coacher, c’est également un projet de courte durée. J’ai fait le choix de prendre divers engagements en dehors de mon boulot, je ne pourrai pas tout faire.
En plus, il faut avoir de la patience pour entraîner (surtout des filles !!). Je crois qu’au fil des années, je perds un peu cette patiente.
Comme tout un tas de sports, le basket doit aujourd’hui faire face à la montée en puissance des incivilités et des violences quelles qu’elles soient. C’est dommage.
À quelques mois des jeux olympiques et paralympiques de Paris, qui seront une belle fête du sport en France, toutes les fédérations doivent se remettre en question, du plus bas au plus haut niveau.
Formons-nous, respectons-nous ! Et le basket vosgien s’en portera beaucoup mieux !